Ce sont des enfants qui seraient "victimes" d'enlèvement de la part de personnes impliquées dans un trafic humain qui commence à proliférer en Guinée, rapportent nos sources.
Un homme a été appréhendé récemment dans la banlieue de Conakry alors qu'il tentait de disparaître avec une fillette qu'il venait d'enlever, après avoir réussi à tromper la vigilance de la mère.
Dans sa déposition devant les services de gendarmerie, le "voleur" d'enfant a avoué n'être pas à son premier essaie. Il dit avoir déjà enlevé et vendu un enfant pour 900 mille francs guinéens soit 100 euros, d'après nos informations.
Une révélation qui fait froid dans le dos, et amène les enquêteurs à se pencher avec sérieux sur ces enlèvements qui se multiplient à travers la capitale et ses périphéries. Car du côté de Dubréka, localité située à une cinquantaine de kilomètres de Conakry un bébé volé a été retrouvé cette semaine grâce à la perspicacité de la gendarmerie.
Dans les provinces, le phénomène de disparition de mineurs sévit également. Aucune des quatre régions naturelles ne serait à l'abri des "voleurs" d'enfants.
Et les services de gendarmerie signalent des cas du côté de la région de Labé, dans une préfecture située à 80 kilomètres. Il s'agit de Tougué où des parents auraient signalé la disparition de leurs enfants à la gendarmerie départementale.
Le fait que la Guinée se trouve dans une sous région qui a connu une instabilité suite aux guerres civiles au Liberia, en Sierra Leone et en Côte d'Ivoire ne met pas le pays à l'abri de fléaux tels que le trafic humain.
