"Nous avons besoin de politiques du 21e siècle pour une économie mondiale du 21e siècle, ce qui signifie penser de manière plus créative, plus cohésive et plus collaborative qu'avant", a indiqué Mme Lagarde à l'Assemblée générale de l'ONU.
Prenant la parole lors d'un forum de haut niveau sur le développement durable, Mme Lagarde a indiqué que le monde fait face au triple défi de l'instabilité économique, la destruction de l'environnement, et l'inégalité. "Nous ne pouvons pas les considérer de manière isolée. Chacun se nourrit des autres, tout en les intensifiant."
Cinq ans après l'effondrement de la banque d'investissement Lehman Brothers qui a provoqué une crise financière dévastatrice, le monde est encore sur la voie de la croissance lente, a-t-elle souligné.
"Pour finir le travail, il faudra agir sur tout le spectre des politiques : profiter des politiques monétaires et fiscales pour guider le redressement, réformer le secteur financier, et rompre les barrières, au profit de la croissance et de la création d'emplois — particulièrement chez les jeunes", a souligné Mme Lagarde.
Mme Lagarde a indiqué qu'il s'avère également nécessaire d'aborder la menace de la détérioration de l'environnement de manière urgente, soulignant que l'adoption de mesures visant à contrôler les subventions accordées à l'énergie aidera à elle seule à fixer le budget du gouvernement et promouvoir l'économie.
Mme Lagarde a souligné l'importance d'une distribution plus équilibrée de revenus, qui, selon elle, débouchera sur une croissance plus durable et une stabilité économique plus grande. Elle a également exprimé son soutien envers l'objectif de mettre fin à la pauvreté extrême dans le monde d'ici 2030.