Diplomatie : Washington interdit l’entrée aux Etats-Unis de hauts responsables congolais

Afriquinfos
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Washington (© 2018 Afriquinfos) – Mêlés à des affaires de « corruption visant à entraver le processus électoral » , nombre de hauts responsables de la République démocratique du Congo ont été interdits d’entrée aux Etats-Unis, ont indiqué les autorités américaines ce jeudi dans un communiqué.

Toutefois aucune information n’a été mentionnée concernant le nombre, l’identité et la fonction des « hauts responsables » concernés.

La note signée par la porte-parole de la diplomatie américaine Heather Nauert précise que cet anonymat gardé sur l’identité des responsables  Interrogés s’explique par le fait qu’il s’agissait de « désignations privées » faites « sur la base de considérations de politique étrangère » conformément à la loi des Etats-Unis.

« Même si ces personnes ne sont pas publiquement nommées, nous pensons que cela envoie un message important: la corruption est inacceptable, sape les institutions d’un pays et a des conséquences », a dit un responsable du département d’Etat.

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D’après Mme Nauert, les Etats-Unis sont décidés à mener la lutte contre la corruption, à soutenir des élections crédibles qui aboutissent à la première passation de pouvoirs pacifique et démocratique de l’histoire de la RDC, et à tenir pour responsables » les personnes impliquées dans des faits de corruption ou des violations des droits de l’Homme, a-t-elle fait savoir.

Elle outre cela, elle a mis un accent sur « des élections crédibles, transparentes et organisées dans les délais en décembre 2018, à l’occasion desquelles les Congolais puissent être libres d’exprimer leurs opinions sans peur de subir la violence ou l’intimidation ».

En effet, l’actuel dirigeant très contesté Joseph Kabila, n’est plus en droit de soumettre sa candidature selon la Constitution qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels.

Au pouvoir depuis 2001, élu en 2006, réélu en 2011, M. Kabila a dit qu’il respecterait la Constitution.

Mais l’opposition congolaise qui lui  demandent de déclarer ouvertement qu’il va bien quitter le pouvoir un troisième mandat lors du scrutin prévu le 23 décembre, le soupçonne de vouloir briguer un troisième mandat.

Xavier-Gilles CARDOZZO