Moscou (© 2025 Afriquinfos)- Le Burkina Faso, à travers son Président de la transition, a affirmé noter une nette progression face à la guerre d’insécurité qui s’impose aux pays de l’Alliance des Etats du Sahel. D’après Ibrahim Traoré, son pays essaie ‘’d’évoluer sur le champ de bataille. Cependant, reconnait le dirigeant, ‘’il y a plusieurs facteurs qui entrent en ligne de compte’’.
‘’Si on prend de 2023 à aujourd’hui, il y a de l’évolution. Nous avons pu récupérer beaucoup de zones que nous avons ou pacifier’’. Mais ‘’il y a beaucoup de combattants étrangers qui rejoignent le rang des terroristes. Ils viennent d’ailleurs. Pour le cas du Burkina par exemple, il y a beaucoup de criminels qui sont au Burkina, mais qui ne sont pas burkinabè.il y a aussi des formateurs qui viennent de beaucoup de pays, pour leur apprendre beaucoup de techniques’’, a déclaré Ibrahim Traoré.
‘’Il y a beaucoup de combattants étrangers qui rejoignent les rangs des terroristes’’, a précisé le dirigeant qui s’exprimait dans une interview, en marge de la célébration des 80 ans de la victoire de la Russie sur le nazisme, face au journaliste Igor Kourachenko.
Le premier défi auquel les pays de l’AES sont confrontés est celui de l’insécurité, qui assaille les populations depuis plus de dix ans. Arrivés au pouvoir avec la ferme intention de mettre fin à cette guerre imposée à ces pays, les trois chefs d’Etat du Burkina Faso, du Mali et du Niger, ne lésinent pas sur les moyens pour venir à bout de ce fléau.
Pour lutter contre le terrorisme dans le pays, des ingénieurs burkinabè utilisent leurs ressources et compétences avec la création d’unité de conception de drones.
V.A.