Une délégation de la junte malienne reçue par le président du Burkina Faso

Afriquinfos Editeur
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Le CNRDRE, qui a rejeté les décisions de la CEDEAO, prises la semaine dernière à Abidjan, est venue exprimer au président Compaoré, sa disponibilité au dialogue et son attachement à la bonne marche du processus de transition.

Le porte-parole de la délégation de la junte, Abdoulaye Makalou, a expliqué que la délégation voulait poser ses questions au médiateur.

"Il n'y a pas de raison qu'on n'exprime pas de façon sincère nos sentiments et qu'on puisse retrouver la bonne voie", a-t-il dit.

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Le ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibril Bassolé, a affirmé pour sa part que "l'essentiel était de sauver le dialogue et la concertation qui existent entre les deux parties signataires de l'Accord cadre qui sont d'une part le CNRDRE et d'autre part la médiation".

"Nous avons eu à nous expliquer sur l'ensemble des décisions qui ont été prises par les chefs d'Etat et qui n'avaient que pour seul but de stabiliser les institutions républicaines au Mali, de les rendre aptes à coopérer efficacement avec la communauté internationale", a prévenu M. Bassolé.

"Nous sommes au stade de voir comment nous allons, de la manière la plus efficace possible, conjuguer nos efforts pour faire face à l'essentiel", a souligné le chef de la diplomatie burkinabé.

De l'avis des observateurs, cette rencontre n'a pu résoudre le problème fondamental du délai de la transition au Mali. Le 26 avril, les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont décidé d'instaurer une transition politique de 12 mois au Mali, au cours de laquelle l'élection présidentielle doit être organisée.