"Malgré les efforts des gouvernements africains et de la société civile, le bilan qui ressort des rapports nationaux, régionaux et internationaux révèlent que les objectifs clés en matière d'éducation en Afrique, notamment la généralisation de l'accès à l'enseignement à l'horizon 2015, sont loin d'être atteints", a souligné M. Qnouch en ouverture du congrès régional de la Fédération syndicale mondiale (FSM) sur l'éducation en Afrique.
Il a en revanche relevé qu'en Afrique, le secteur de l'enseignement a connu ces dernières décennies, "quelques avancées sur le plan quantitatif".
Dans ce contexte, l'enseignement demeure confronté à de multiples défis liés notamment aux répercussions négatives de la mondialisation, du capitalisme et du néolibéralisme, d'où le besoin qui s'impose de défendre le droit à une éducation moderne, démocratique et de qualité, a estimé Fatna Afid, secrétaire générale de l'Organisation démocratique d'enseignement (ODE) affiliée à la l'Organisation démocratique du travail (ODT).
Ce Congrès régional africain, organisé par la FSM en collaboration avec l'ODE (18-20 avril) sous le thème "Pour une éducation publique gratuite et de qualité pour tous", se veut un espace de réflexion et de partage d'expériences des pays africains en matière d'éducation et une occasion pour établir le bilan et le diagnostic de la situation de l'école publique en Afrique et les alternatives suggérées.
Les intervenants débattront des sujets liés entre autres à la situation de l'enseignement en Afrique, aux défis et enjeux relatifs à la gratuité et à la qualité de l'éducation ainsi qu'aux problèmes d'accès à l'éducation.
Lors de ce Congrès, il sera procédé à l'élection de 7 membres représentant l'Afrique au sein de la Fédération internationale syndicale de l'enseignement (FISE) et à l'élaboration du plan d'action du FSM enseignement région Afrique pour la période 2012-2014.
Fondée à Paris en 1945, la FSM figure parmi les internationales syndicales les plus anciennes. Elle est basée à Athènes.
