C’est la ministre angolaise de la Culture, Rosa Cruz e Silva qui a informé l’opinion publique à son retour de l’Italie où elle a participé à la Conférence Internationale des pays souscripteurs de l’Expo Milan 2015.
«Les Etats-membres de l’UNESCO n’apprécient guère la destruction du patrimoine historico-culturel qui s’effectue dans divers pays suite à la guerre, les conflits ethniques, religieux, militaires, ou le terrorisme», rapporte Rosa Cruz e Silva.
Selon elle, de nombreux monuments et documents de Tombouctou ont été détruits au Mali et plusieurs autres actions du genre surviennent dans d’autres pays membres de l’UNESCO comme la Syrie, l’Irak et d’autres régions du monde. «La situation de la Syrie est assez préoccupante parce qu’il s’agit d’un territoire considéré comme l’un des symboles du berceau de la civilisation, dont les musées avaient été brutalement détruits», s’est indigné la ministre.
P. Amah