La présidente Dilma Rousseff a appelé la communauté internationale à déployer des efforts pour mettre fin à la violence en Syrie, a indiqué le ministère brésilien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Par ailleurs, le Brésil a condamné l'attaque perpétrée mercredi en banlieue de Damas, où 1 193 personnes ont perdu la vie dans des attaques chimiques. L'opposition syrienne a accusé les forces du président Bachar al-Assad d'avoir tué ces individus à l'aide d'armes chimiques, des allégations que nie le gouvernement syrien.
"Le gouvernement brésilien exprime ses condoléances et sa solidarité aux familles des victimes et soutient les appels de l'ONU et du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme concernant l'établissement urgent d'une enquête indépendante", selon le communiqué. Le gouvernement a affirmé que le pays pourra seulement trouver la paix et protéger efficacement sa population civile à travers un processus politique inclusif dirigé par le peuple syrien. La crise syrienne a éclaté en mars 2011, menant à un exode massif de réfugiés dans des pays voisins, dont la Turquie, le Liban et la Jordanie.
