La Cour d’appel de Cotonou se prononcera le 24 juin dans l’affaire de tentative d’assassinat de Boni Yayi

Afriquinfos Editeur
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Dans son ordonnance de non-lieu, le juge d'instruction aurait estimé que, "comme il n'y a pas eu de passage à l'acte, il n'y a donc pas d'infraction constatée de tentative d'assassinat". Mais aussitôt, le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Cotonou et les avocats du président Boni Yayi ont interjeté l'appel.

Ainsi, en réponse à l'appel relevé par la partie civile suite à cette ordonnance du juge d'instruction en date du 17 mai 2013 statuant sur un non-lieu, les avocats des mises en causes et ceux du président béninois, Boni Yayi, se sont retrouvés en audience à huis clos, lundi 10 juin 2013, devant la Cour d'appel présidée par le magistrat Nicolas Biaou qui va statuer sous quinzaine. Le lundi 22 octobre 2012, trois personnes, notamment la nièce du président béninois, Zoubératou Kora Seke, le médecin personnel du chef de l'Etat, Ibrahim Mama Cissé, et l'ancien ministre béninois du Commerce, Moudjaïdou Soumanou, ont été interpellées et gardées en vue au commissariat central de Cotonou, puis inculpés d'association de malfaiteurs et tentative d'assassinat et écroués à la prison civile de Cotonou, dans une affaire de tentative d'empoisonnement du chef de l'Etat béninois Boni Yayi par des produits pharmaceutiques. Ainsi, le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou a lancé deux mandats d'arrêt internationaux contre les opérateurs économiques béninois, Patrice Talon et Olivier Bocco, présumés commanditaires du plan d'empoisonnement du président de la République du Bénin, Boni Yayi.

Mais au mois de mai dernier, la cour d'appel de Paris a renvoyé au 18 septembre prochain, son arrêt concernant la demande d'extradition au Bénin, de l'homme d'Affaires, Patrice Talon, réfugié en France pour avoir été accusé d'être le commanditaire d'une tentative d'empoisonnement du président béninois Boni Yayi.

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