Cotonou : Ouverture de la Conférence des ministres de la Santé de l’Afrique sur la prévention de l’infection

Afriquinfos Editeur
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"Cette conférence, qui a réunis de nombreuses autorités sanitaires de plus de 40 pays africains anglophones, lusophones et francophones, a pour objectif essentiel d'obtenir leur mobilisation et leur engagement politique en faveur de l'amélioration de la sécurité des patients, en particulier de la prévention et du contrôle des infections associées aux soins", a déclaré le ministre béninois de la Santé, le Pr Dorothée Kindé Gazard.

S'exprimant à l'ouverture de cette conférence, Mme Gazard a estimé que cette rencontre de Cotonou permettra également aux autorités politiques en charge des départements sanitaires du continent africain de se prononcer sur les mécanismes les plus appropriés pouvant conduire les pays du continent à l'atteinte des résultats tangibles s'inscrivant dans la durée, notamment l'appel à une action intensifiée pour la lutte contre les infections associées aux soins. De même, a-t-elle poursuivi, au cours de cette conférence de Cotonou, les ministres de la Santé des espaces anglophones, lusophones et francophones du continent africain vont aussi réfléchir, entre autres, à l'instauration d'une journée annuelle sur la gestion des risques et la sécurité des patients, à la déclaration de Cotonou sur l'amélioration de la sécurité des patients et la gestion des risques dans les établissements de santé en Afrique.

Pour le ministre béninois de la Santé, la sécurité des patients est aujourd'hui extrêmement importante et devient un enjeu majeur de santé publique recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et à laquelle la plupart des pays commence a adhéré, vu qu'il est considéré inacceptable que des patients soient exposés à des risques sanitaires à cause de leurs prestataires de soins.

"S'il est observé que 4% à 16% des patients admis dans les hôpitaux sont victimes d'événements indésirables graves liés aux soins qu'ils reçoivent dans les pays occidentaux, la situation dans les pays en développement et particulièrement en Afrique, n'est guère meilleure avec un taux de prévalence estimé entre 35 à 60%", a-t-elle déploré.