Lors d'un entretien avec la presse, M. Koffi a dénoncé l'octroi incontrôlé et l'occupation anarchique de ces forêts.
"Au plan national, le taux d'infiltration des forêts classées se situe entre 35 et 50 %", a-t-il révélé.
"Dans certaines forêts classées, on dispose des écoles, des campements qui deviennent par la suite des villages à l'intérieur des forêts classées", a affirmé le responsable de la SODEFOR.
Pour celui-ci, le pays risque de ne plus être une zone forestière si ces pratiques se poursuivent.
"La Côte d'Ivoire a un taux de déforestation de 35 %", a-t-il relevé par ailleurs, précisant qu'il s'agit du taux le plus élevé au monde.
A en croire celui-ci, la sauvegarde de la forêt ivoirienne se présente comme une nécessité et des actions sont en cours pour y parvenir.
"La SODEFOR s'attèle à reconstituer le couvert forestier, et 150 000 hectares de forêts ont été reboisés", a noté Abraham Nguessan Koffi, plaidant pour le renforcement de la surveillance du braconnage et des feux de brousse.
L'autorité forestière a ainsi invité tous les acteurs ivoiriens à s'impliquer dans la reconstitution du couvert forestier.
La Côte d'Ivoire compte 231 forêts classées d'une superficie de totale de plus de quatre millions d'hectares.