A Mankono (nord), plusieurs groupements de jeunes ont été instruits mercredi sur le respect des droits de l'homme et le renforcement de la cohésion sociale en plus de la pratique de la tolérance politique, au cours d'un atelier qui s'est déroulé mercredi à l'initiative de l'Opération des Nations-Unies (ONUCI).
"Les droits de l'homme induisent la liberté de participer aux affaires politiques. Il y a lieu d'expliquer cela aux leaders de jeunesse car c'est le déni de droits qui aboutit à un problème de cohésion sociale", a expliqué le responsable du bureau régional des Droits de l'homme de l'ONUCI, Salif Bohité.
Dans la région de Daloa (centre-ouest), l'ONUCI a également souhaité la contribution de la jeunesse pour une "violence zéro" lors des législatives.
"Nous avons prévu une rencontre jeudi dans le but d'amener la jeunesse à un climat électoral apaisé. Les jeunesses de tous les groupements sociaux et de tous les partis politiques ont été conviées à cette séance", a déclaré le coordonnateur des affaires de l'ONUCI dans la région, Abdramane Ganda.
L'ONUCI et des organisations non gouvernementales établies en Côte d'Ivoire ont par ailleurs organisé des séances de sensibilisation similaires à l'endroit des jeunesses de plusieurs régions du pays dont Yamoussoukro (centre), Bouaké (centre) et Man (ouest).
Les élections législatives devant permettre le renouvellement du Parlement ivoirien sont prévues pour le 11 décembre.
Des actions étatiques et non étatiques se succèdent en vue d'une sensibilisation optimale des acteurs politiques, notamment les jeunes, dans l'optique d'un scrutin législatif sans violence.
