"L'ONUCI est, pour sa part, en train de travailler avec les autorités ivoiriennes, afin d'augmenter sa capacité de contrôler la frontière", a déclaré jeudi le porte-parole adjoint de la mission, Kenneth Blackman, lors d'une conférence de presse.
Une mission tripartite composée des responsables militaires de l'ONUCI, des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, nouvelle armée) et de la Force française Licorne est attendue vendredi à Taï (ouest) pour enquêter sur l'attaque survenue dans la nuit du 15 au 16 septembre ayant fait 23 morts.
Selon M. Blackman, l'ONUCI est en train de "modifier son dispositif" avec l'installation de nouveaux camps dans l'ouest afin de réagir promptement en cas d'attaques.
De même, a-t-il ajouté, l'ONUCI a renforcé sa collaboration avec la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) pour accroître les patrouilles tout le long de la frontière ouest.
L'ouest de la Côte d'Ivoire a payé un lourd tribut à la crise post-électorale qui a fait plus de 3 000 morts.
Des mercenaires libériens et des groupes armés favorables à l'ex président Laurent Gbagbo pullulent dans l'ouest de la Côte d'Ivoire.
