"Il pense se cacher, mais on sait où il est. Son extradition se fera", a assuré le ministre de la Justice.
"Comment il a fait pour sortir de la Côte d'Ivoire alors qu'il est sous sanction des Nations unies ?", s'est-il interrogé, avant de promettre de poser le problème aux Nations unies.
"Pour le prendre, c'est facile. C'est la personne la plus facile à attraper, en tout cas, sauf si vraiment, il ne respire plus, s'il ne téléphone plus. Tant que tu téléphones, on peut te suivre", a insisté le ministre.
Plusieurs proches de l'ancien président Gbagbo dont le leader des "femmes patriotes" (femmes pro-Gbagbo) Geneviève Bro Grébé avaient été arrêtés et emprisonnés le 11 avril en même temps que le président déchu.
Quant au leader des "jeunes patriotes" Charles Blé Goudé qui figurait parmi les plus recherchés, il est resté "introuvable" et un mystère s'était créé autour de sa situation.
La presse ivoirienne s'était largement fait l'écho de la disparition de celui-ci. Certains l'avaient donné pour mort, d'autres avaient affirmé l'avoir aperçu dans un pays de la sous-région.
Début juin, Charles Blé Goudé avait lui-même diffusé un message audio et accordé une interview à un journal panafricain pour dire qu'il était "bel et bien vivant".
Les nouvelles autorités ivoiriennes tiennent à capturer le leader pro-Gbagbo qu'elles considèrent comme l'un des principaux instigateurs des violences meurtrières post-électorales qui ont occasionné au moins 3.000 décès et plus d'un million de déplacés.
