Côte d’Ivoire: Simone Gbagbo back dans le box des accusés le 11 juillet prochain, après son hospitalisation

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Le Procureur général de la Cour d’Assises d’Abidjan, Ali Yéo, a dans un communiqué annoncé que l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, jugée pour «crimes de guerre et crimes contre l’humanité», a été hospitalisée voici une semaine, suite à un «malaise» provoqué par une «baisse de son taux de glycémie». Absente à l’audience lundi dernier à la suite d’un «malaise» survenu vendredi, le parquet a admis l’ex-Première dame à être internée dans une clinique à Abidjan, afin de lui «permettre un temps de convalescence», et a fixé la reprise du procès au 11 juillet.

Ce «malaise dont elle a été victime était lié à une insuffisance de sa prise en charge par le gouvernement», selon le Conseil de Mme Gbagbo qui précise également que son état de santé est le «résultat d’une privation de soins médicaux».

Le parquet rejette les accusations du Conseil

Cependant, le parquet général «s’insurge contre les allégations du Conseil de Mme Gbagbo», car elle a «depuis son séjour à Odienné» -localité du nord-ouest ivoirien où elle a été incarcérée après la chute de l’ex-pouvoir-, et «jusqu’à ce jour, été suivie par ses médecins personnels», souligne le communiqué.

L’ex-Première dame comparaît une seconde fois depuis le 31 mai 2016 en assises pour répondre des charges de «crimes de guerre et crimes contre l’humanité» survenus lors des violences postélectorales de 2010-2011. Elle avait déjà été condamnée à 20 ans de prison ferme pour «atteinte à la sûreté de l’État». Agée de 67, ans Mme Gbagbo est aussi sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), mais le Gouvernement ivoirien s’oppose à son transfèrement et affirme pouvoir lui assurer un procès équitable  sur son territoire.

Akpene VIGNIKPO