Le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, a demandé à l'occasion aux candidats de faire un "bon usage" des spécimens et des affiches et surtout de "respecter" leurs adversaires.
"Ne décollez pas les affiches de vos concurrents, n'ayez pas de propos désobligeants à leur endroits", a recommandé M. Bakayoko souhaitant que "tout se passe dans une bonne ambiance".
Les élections partielles concernent la région du Tchologo (nord) et les communes d'Anyama (sud, banlieue d'Abidjan), Béttié (est) et Doropo (nord-est) ou le scrutin sera soit repris soit reprogrammé conformément au verdict de la Cour suprême après les élections du 21 avril suite à des actes de violence qui ont entaché la régularité du scrutin dans ces circonscriptions.
Youssouf Bakayoko a souhaité que "le même esprit de démocratie" prime à l'occasion de la campagne électorale qui s'ouvre samedi pour s'achever le 19 juillet à minuit.
"Faites en sorte que cela se passe bien, nous voulons tous une campagne apaisée", a insisté Youssouf Bakayoko.
Sur le plan sécuritaire, "toutes les dispositions" ont été prises avec les Forces de sécurité ivoiriennes et l'Opération des Nations unies Côte d'Ivoire (Onuci) afin que "tout se passe dans la quiétude".
La CEI assure avoir "travaillé à la sécurisation de ces élections".
Les élections régionales et municipales couplées s'étaient déroulées globalement dans le calme malgré quelques contestations et manifestations violentes lors des dépouillements et la proclamation des résultats.
"La démocratie, c'est le respect des résultats des urnes, prenez cela en compte", a encore insisté le président de la CEI interpellant les candidats sur "le respect scrupuleux" des résultats.
