Pour le président de l'ADCI Diarra Ibrahim, il s'agit d'une grande joie pour les anciens belligérants de la crise post- électorale ivoirienne de servir leur pays en intégrant une administration qui fera d'eux des "gendarmes de l'économie ivoirienne".
"La réinsertion est un processus. J'appelle donc les autres ex- combattants en attente à faire preuve de patience et à faire confiance aux autorités", a noté M. Ibrahim.
Lors d'une cérémonie officielle précédente, le directeur général de l'Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR) Fidèle Sarassoro avait indiqué que ce sont 2. 000 ex-combattants qui rejoindront les rangs de la douane ivoirienne au terme de l'opération.
"C'est un processus inclusif qui concerne tous les groupes- cibles", avait noté M. Sarassoro, faisant allusion aux ex- combattants proches de l'ancien président Laurent Gbagbo et ceux proches du président Alassane Ouattara.
Outre le secteur de la douane, des opérations de réinsertion ont été menées dans le domaine de l'administration pénitentiaire et devraient se poursuivre dans plusieurs autres domaines dont le secteur agro-pastoral et la police forestière.
Pour les autorités, la mise en oeuvre d'un programme de réinsertion constitue une réponse à la politique du gouvernement ivoirien de trouver une occupation socio-professionnelle pour les ex-combattants après la fin de la belligérance armée.
