Côte d’Ivoire : un Observatoire veut mettre fin aux tracasseries routières

Afriquinfos Editeur
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Lors d'une rencontre lundi à Bouaké (centre, 360 km d'Abidjan), l'OPA a relevé que les tracasseries routières font perdre à la Côte d'Ivoire environ 350 milliards de FCFA par an, soit 10% du budget annuel de l'Etat ivoirien en termes de commerce.

Selon son secrétaire général, Dr. Kouayé, le 17ème rapport de l'UEMOA publié à la fin de l'année dernière sur la gouvernance routière indique que les "perceptions illicites" se sont intensifiées au Ghana tandis que les retards (en moyenne 1H30 à 3H00) les plus importants sur les routes se sont identifiés sur les corridors Dakar-Bamako du fait du système des convois.

"Les nombres de barrières le long des corridors est en augmentation généralisée", a-t-il poursuivi précisant que les tronçons ivoiriens et nigérians comportent les plus grandes densités de postes (avec respectivement en moyenne 18 barrages sur les 100 km et 32 sur les 100 km).

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Pour l'OPA, il est question de développer des stratégies nouvelles en vue réduire les coûts et de faciliter les flux commerciaux dans la zone UEMOA, en commençant par l'application des textes et réglementations pour l'accroissement du commerce en Afrique de l'ouest.

Les objectifs à atteindre pour cette année sont de promouvoir la libre circulation des personnes et des biens en Afrique de l'ouest et d'éliminer les pratiques anormales sur les corridors de transport.

L'OPA a été mis en place en 2005 par l'UEMOA, avec l'appui de ses partenaires techniques et financiers, suite aux dysfonctionnements constatés dans les opérations des transports en Afrique de l'Ouest.