A en croire cette source, les femmes se sont mobilisées pour crier leur indignation face aux agressions récurrentes et aux tueries, mais aussi face aux violences physiques et sexuelles dont elles sont l'objet.
"Nous voulons la sécurité, nous voulons la paix", ont scandé les manifestantes qui ont déploré "l'incapacité" des forces de sécurité à endiguer le fléau.
Le préfet de Duékoué Benjamin a fait la promesse de transmettre la motion de protestation des femmes aux autorités supérieures.
M. Effoli a toutefois exhorté celles-ci à mieux collaborer avec la police et la gendarmerie pour une lutte efficace contre la criminalité.
"La population doit comprendre qu'elle a sa partition à jouer dans l'instauration de la sécurité. Elle doit aider les forces de l'ordre à assurer leur protection et celle de leurs biens", a souligné le préfet.
La région ouest du pays qui a payé un lourd tribut à la crise post-électorale qui a secoué le pays est de manière régulière le théâtre d'actes d'attaques et de violences parfois meurtrières.
Les autorités du pays se sont engagées à renforcer les moyens des forces de sécurité exerçant dans la zone, en vue de ramener la quiétude au sein des populations.
