Selon la note d'information de la Confédération des syndicats des fonctionnaires (Cosyfoci) transmise à Xinhua, un préavis de grève a été déposé le 11 janvier pour revendiquer une " revalorisation salariale indiciaire de 150 points, un relèvement du taux de 50 à 100% des primes et indemnités de certains emplois, le relèvement des montants de l'allocation familiale, de l'indemnité de transport et de logement".
"A la date du 16 janvier, la Confédération a eu des échanges avec le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative qui se sont malheureusement soldés par un échec total", souligne le texte.
"En conséquence", le syndicat maintient son mot d'ordre de grève et invite les fonctionnaires et agents de l'Etat à "observer scrupuleusement" la grève qu'il entame "du lundi 21 janvier 2013 au mercredi 23 janvier 2013 inclus".
Jeudi, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Gnamien Konan, a prévenu les grévistes que leurs salaires seront ponctionnés au prorata du nombre de jours pendant lesquels ils n'auront pas travaillé.
Pour lui, la grève ne doit pas être utilisée "de façon intempestive pour faire pression et obtenir de l'Etat ce qu'il n'a pas".
L'administration publique ivoirienne compte près de 140 000 fonctionnaires et agents de l'Etat.
