A en croire des habitants, un litige foncier a occasionné cette déconvenue chez ces familles qui crient leur misère.
Si certains ont pu se construire un abri de fortune, la majorité dorment désormais à la belle étoile, exposés au soleil, à la pluie et à d'autres intempéries.
"Nous sommes installés sur ce site attribué par les autorités depuis 2005. Nous avons été relogés après notre déguerpissement de l'ancien site, c'est–à-dire du bidonville appelé +Washington+", a expliqué la présidente du collectif des expulsés, Ouattara Salimata.
Pour le chef le chef du village de "Biabou" 2, Nanan Koko Kouassi, la situation des personnes déguerpies devient insupportable.
"Des femmes enceintes, des enfants et des handicapés et des élèves que vous voyez sont contraints de dormir dans la rue", a souligné M. Kouassi.
Plusieurs Organisations non gouvernementales ont ainsi commencé à s'organiser pour interpeler les autorités en vue de dénouer le litige et de juguler ce problème humanitaire.
