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Les autorités administratives et les responsables locaux conjuguent leurs efforts pour ramener la paix entre les différents acteurs de ces secteurs d'activité.
Pour le maire de Tienko (nord) Seidou Coulibaly, il s'agit d'un problème délicat sur lequel il convient de plancher avec efficacité.
"C'est notre rôle de ramener la cohésion communautaire dans notre région. Il importe de trouver une solution durable au fléau en se fondant sur la recherche du dialogue permanent", a noté M. Coulibaly.
Selon des habitants, les dégâts causés par les troupeaux de bœufs ou de moutons en transhumance sur les cultures constituent le principal sujet des litiges qui portent également sur l'aménagement des espaces cultivables.
Les préfets et sous-préfets des localités du nord ont également pris à bras-le-corps la question de la difficile cohabitation entre agriculteurs et éleveurs qui met à mal la cohésion sociale dans les zones sous leur autorité.
Tout comme les cadres, ces autorités administratives insistent sur l'option consistant à privilégier une voie de règlement pacifique des conflits en vue d'une résolution définitive de cet épineux problème qui engendre des morts et des dégâts chaque année.
Le conflit entre agriculteurs et éleveurs dans le nord de la Côte d'Ivoire existe depuis plusieurs décennies.
Les affrontements violents entre ces deux communautés qui ont secoué plusieurs localités du nord dont Odienné et Bako ont fait au moins cinq morts ces derniers mois.
