Ouverture de la 28ème session du comité intergouvernemental d’experts de l’Afrique centrale sur les questions économiques et sociales

Afriquinfos Editeur
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Placés sous le thème : Les défis énergétiques en Afrique centrale ?, ces assises permettront aux délégués, d'échanger sur les voies et les moyens pour relever les défis énergétiques dans le cadre de l'intégration économique de tous les pays au niveau de cette sous-régionale.

Au cours de la réunion qui s'achève vendredi, les délégués venus des dix Etats de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) prendront également connaissance de l'état d'avancement des programmes prioritaires des institutions ainsi que des initiatives récentes de la Commission Economique des Nations unies pour l'Afrique Centrale (CEA). Ils assisteront également à une conférence-débat sur les opportunités et les enjeux de la coopération entre la Chine et l'Afrique.

Les experts vont par ailleurs à cette occasion, entre autres points, débattre de la politique énergétique sous-régionale et procédé à la présentation du rapport sur les conditions économiques et sociales ainsi que de celui sur les différents défis énergétiques.

Lors de la cérémonie d'ouverture, le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Congo, Lamine Manneh, a déploré la faible consommation d'énergie en Afrique sub-saharienne, a constaté Xinhua sur place.

La consommation d'énergie en Afrique sub-saharienne en général et en Afrique centrale en particulier demeure encore très faible. En Afrique, elle est estimée à 0,5 tonne équivalent pétrole par an par habitant, contre 4 en Europe et 8 aux Etats-Unis d'Amérique. L’on estime que la consommation d'électricité se situe dans l'ordre de 500 KWh par habitant par an sur le continent africain, contre une moyenne mondiale de 2.500 KWh, a indiqué Manneh.

Quant au taux d'électrification, il est inférieur à 30 % dans la majorité de nos pays, contre 60 % à l'échelle planétaire, a-t- il précisé, soulignant que des disparités d'accès à l'énergie s’observent aussi entre les villes et les campagnes, et entre le centre d'une même ville et sa périphérie.

Le bas niveau de la consommation de l'énergie est à la fois un indicateur de pauvreté et un obstacle au développement en Afrique centrale. Cette situation contraste de façon indéniable avec les énormes potentialités en énergies fossiles et en énergies renouvelables de la sous-région?, a conclu Manneh.