Ils ont, à cet effet, ouvert lundi un atelier de deux jours, à l'initiative du conseil phytosanitaire interafricain de l'Union africaine.
Selon des experts, l'entrée des produits africains dans l'espace européen est soumise à des "exigences très contraignantes" qui bafouent parfois les valeurs et la sécurité des produits.
Ils expliquent que des produits africains quittent le continent avec une bonne qualité qui est parfois altérée à l'arrivée sur le marché européen, à cause du conditionnement ou des tracasseries.
Ils dénoncent des "normes de plus en plus intenables" de l'Union Européenne par rapport aux produits africains et relèvent la nécessité pour les pays d'être sûr, par exemple, de la qualité du coton pour pouvoir se défendre lorsque ce produit de rente tombe dans ces travers.
La position recherchée tiendra compte de la certification et de la reconnaissance de la qualité des produits à leur départ d'Afrique.
La rencontre de Lomé examine les procédures phytosanitaires, les problèmes individuels des pays africains au niveau des menaces sur leur flore pour dégager une position commune face à aux normes de l'Union Européenne.
Elle table sur l'urgence pour les pays africains de s'unir et de prendre des mesures communes dans la perspective de la prochaine session de la commission des mesures phytosanitaires de Rome en Italie.
Elle indique face aux normes intenables de l'Union Européenne sur le marché du commerce, qu'il s'avère indispensable pour l'Afrique de protéger ses plantes afin que leur valeur marchande ne soit plus attaquée sur le marché européen.
"Nous devons sauver la flore et développer une structure appropriée pour répondre aux normes internationales, d'où la nécessité de s'unir pour prendre des mesures communes et que nos produits soient proposés en connaissance de cause sur le marché international" a expliqué Jean Gérard Mezui M'Ella, conseiller phytosanitaire inter – africain.