Le Kenya exhorte les ministres de l'Environnement du monde entier à renforcer le PNUE
NAIROBI — Le président kenyan Mwai Kibaki a ouvert lundi une réunion de ministres de l'environnement du monde, appelant à un statut plus élevé du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) basé à Nairobi afin de mieux gérer les questions environnementales dans le monde. Le président kenyan a également appelé à la levée de l'état de la réunion ministérielle pour qu'elle devienne la voix ultime sur l'environnement à travers le monde. "C'est pour cette raison que l'Union africaine a adopté une position commune pour soutenir la transformation du PNUE en une agence spécialisée des Nations Unies", a déclaré M. Kibaki. "Par conséquent, je voudrais demander au Conseil d'administration du PNUE à soutenir la position de l'Union africaine et d'approuver la transformation du PNUE en une organisation spécialisée basée ici à Nairobi", a-t-il dit. Le président Denis Sassou Nguesso de la République du Congo, dans un discours prononcé pour lui par son ministre Jombo Henry, a déclaré que la gestion de l'environnement à l'échelle mondiale a été affectée par la duplication des fonctions et des inefficacités, qui doivent être éliminées avec la transformation du PNUE en une institution spécialisée. M. Kibaki a déclaré qu'une telle transformation permettra de créer une plus grande légitimité à travers l'adhésion universelle et se traduit par une meilleure cohérence dans la prise de décision et va aussi permettre à la mise en ?uvre plus efficace des décisions.
L'UA exhorte le Soudan et le Soudan du Sud à achever les pourparlers sur la frontière
ADDIS ABEBA — L'Union africaine (UA) a exhorté dimanche soir le Soudan et le Soudan du Sud à achever les pourparlers sur la démarcation de leurs frontières. Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, suit de près les négociations entre les deux Etats qui se sont déroulées du 15 au 17 février à Addis Abeba et qui portent sur la démarcation, la gestion frontalière et les questions afférentes, a déclaré l'UA dans un communiqué. Lors de précédentes négociations, les deux pays s'étaient mis d'accord sur des principes clés, indique le communiqué. M. Ping souligne la nécessité de maintenir une frontière pacifique et sécurisée, le long de laquelle les activités économiques et les interactions sociales pourront prospérer et à travers laquelle la circulation des personnes, des marchandises et des services pourra se faire aisément.
Afrique centrale/Aviation : Air Cemac à la recherche d'un nouveau partenaire stratégique
BRAZZAVILLE — La future compagnie aérienne de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale, Air Cemac, est à la recherche d'un nouveau partenaire stratégique pour le démarrage de ses activités, a appris Xinhua lundi à Brazzaville de source proche du siège de la société. La compagnie a décidé de rompre le contrat qui le liait à son premier partenaire stratégique, la compagnie sud-africaine South African Airways, selon le président du conseil d'administration d'Air Cemac, Marcel Mbani. « Nous avons fait le choix d'un partenaire stratégique qui voulait inventer l'histoire. Le siège de la compagnie se trouvant à Brazzaville, il voulait placer la base opérationnelle de toutes les activités à Douala, ce qui n'était pas du goût des autorités congolaises. Aujourd'hui, cela vient d'être réglé : le hub et le siège se situent à Brazzaville. Les actionnaires viennent de rompre avec SAA qui ne voulait pas prendre des actions en capital et avait taillé les choses à sa mesure, pensant que les pays de l' espace Cemac devaient travailler pour son compte », a-t-il expliqué. La Cemac regroupe le Cameroun, le Congo, la Centrafrique, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.
Togo : Le Japon finance à hauteur de 5,66 milliards de FCFA un projet d'ouvrages hydrauliques du gouvernement togolais
LOME — Le gouvernement japonais a accordé au gouvernement togolais un don de 5,660 milliards de francs Cfa destiné au financement de la construction et de la réhabilitation des ouvrages hydrauliques, au terme d'un échange de notes intervenu à la fin de semaine dernière, a rapporté lundi le quotidien national Togo-Presse. Il s'agit d'une intervention destinée à l'exécution du projet d'approvisionnement en eau potable et assainissement en milieu rural et semi-urbain dans la régions Maritime, dans le Sud, et dans la région des Savanes, dans l'extrême nord. Le projet permettra la construction de 100 ouvrages hydrauliques équipés de forages et de pompes à motricité humaine, la réhabilitation de 50 autres ouvrages hydrauliques et de 10 bornes fontaines de mini- adduction d'eau équipée de moto-pompes.
Bénin: Lancement officiel du plan national d'élimination de la transmission du VIH/SIDA de la mère de l'enfant
COTONOU — Le président béninois Boni Yayi, a procédé ce lundi à Cotonou, au lancement officiel du plan national d'élimination de la transmission du VIH/SIDA de la mère à l'enfant, sous l'égide du directeur exécutif du programme commun des Nations Unies pour la lutte contre le sida (ONUSIDA), M. Michel Sidibé. D'un coût global de 60 milliards de francs CFA (environ 12 millions de dollars américains), ce plan qui couvre la période allant de 2012 à 2015, est destiné à éliminer les nouvelles infection chez les enfants et améliorer la survie et la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant dans le contexte du VIH/SIDA. "Notre vision à travers ce plan est d'assurer l'accès universel à la prévention, aux soins, aux traitements et au soutien dans le respect des droits humains pour arriver à zéro nouvelle infection,zéro décès dû au sida et zéro stigmatisation avant 2015", a déclaré le chef de l'Etat béninois, Boni Yayi.
Le Congo se dote d'une charte anti-corruption
BRAZZAVILLE — Le Congo s'est doté lundi à Brazzaville, d'une charte pour la lutte contre la corruption qui ne cesse de prendre de l'ampleur dans le pays, a constaté Xinhua sur place. Cette charte, initiée par la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude (CNLCCF), a été adoptée et signée par les représentants d'une cinquantaine d' organisations non gouvernementales, la société civile, les opérateurs économiques du secteur privé, les syndicalistes, les confessions religieuses. Elle a pour objectifs, entre autres, de « renforcer la lutte contre la corruption en République du Congo ; favoriser le dialogue en vue de la définition des stratégies portant sur la moralisation de la vie publique, la prévention et la répression de la corruption en République du Congo ; promouvoir la création des conditions nécessaires pour faciliter la participation des citoyens à la lutte contre la corruption, et pour renforcer la transparence et l'obligation de rendre compte dans la gestion des affaires publiques ». Selon un rapport officiel publié le 15 octobre dernier à Brazzaville, le phénomène de corruption touche tous les secteurs d'activités au Congo, jusqu'aux églises. Les régies financières, notamment les services des douanes, ainsi que la police.