Burundi : le PNUD contribue 22 millions de dollars pour lutter contre la pauvreté en 2012
BUJUMBURA — Le PNUD et le gouvernement du Burundi ont présenté mercredi le Plan de Travail Annuel (PTA) et de collaboration mutuelle qui reflète la contribution du PNUD à la mise en oeuvre de la Stratégie Intégrée des Nations Unies au Burundi. "D' un montant approximatif de 22 millions de dollars, le PTA contribuera cette année à la mise en oeuvre des grands axes de l' action du gouvernement en offrant des opportunités diverses en vue de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement et l' amélioration du bien-être de la population burundaise", a déclaré Xavier Michon, le directeur pays du PNUD au Burundi. Ces projets concernent entre autres la lutte contre la pauvreté, l' emploi des jeunes, la promotion d'une croissance économique équitable, l' intégration régionale, la protection de l' environnement, la production énergétique, la promotion de la santé et de l' éducation ainsi que le renforcement des capacités de l' Etat et des organisations de la société civile.
La biosécurité par rapport aux Organismes Génétiquement Modifiés réunit des experts de l'UEMOA à Lomé
LOME — La communication, l'éducation, la sensibilisation et la participation du public à la sensibilisation à la prise de décision sur les Organismes Génétiquement Modifiés (OMD) fait l'objet d'un atelier de renforcement des acteurs de la biosécurité qui se tient actuellement à Lomé et ce jusqu'au 17 février prochain.La présente rencontre prend en souci la nécessité d'introduire les différents acteurs sur les différentes dispositions nécessaires pour gérer au mieux les risques potentiels liés à l'utilisation des OGM et leurs dérivés. Il est en effet scientifiquement établi que l'introduction et la manipulation des produits biotechnologiques exigent beaucoup de délicatesse si l'on veut protéger durablement la diversité biologique, la santé humaine et animale. Or, certains de ces produits de biotechnologie, les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), sont déjà dans nos plats. Autant instruire les différents acteurs sur les dispositions nécessaires pour gérer au mieux les risques potentiels liés à l'utilisation de ces différents produits et leurs dérivés. M. Abdou Seyni, représentant-résident de l'UEMOA a dit que la Commission a doté l'espace communautaire d'un cadre juridique de biosécurité assorti d'un manuel de procédures d'évaluation scientifique et de gestion des risques, en vue d'assurer un niveau adéquat de protection contre les risques potentiels liés à l'utilisation des biotechnologies modernes et des produits dérivés.
Bujumbura abritera du 21 au 24 février la 7ème Conférence des ministres africains de la Fonction publique
BUJUMBURA — La 7ème Conférence des ministres africains de la Fonction publique aura lieu du 21 au 24 février à Bujumbura avec la participation du vice-Premier ministre namibien et 22 ministres africains, a annoncé mercredi la ministre burundaise de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, Mme Annonciate Sendazirasa. Mme Sendazirasa a souligné que depuis la 6ème conférence, les ministres africains de la Fonction publique, avaient décidé d' aller au-delà de l'échange d'informations, en prenant des mesures concrètes pour "améliorer les systèmes de gouvernance de l' administration publique" des pays africains. Pour soutenir la mise en oeuvre de la Charte africaine sur les valeurs et les principes de la fonction publique et de l' administration, la 6ème conférence avait développé une stratégie à long terme axée sur six piliers, a dit la ministre Sendazirasa. Ceux-ci sont des "leviers de l'administration publique dont la transformation va améliorer la capacité des services publics africains à s'acquitter de leurs mandats", a-t-elle commenté. Les six piliers, a-t-elle affirmé, sont la prestation de service et le développement des capacités de l'administration publique, le développement et la gestion des ressources humaines, la technologie de l'information et de la communication (TIC), le développement organisationnel et institutionnel, la mobilisation des finances et des ressources ainsi que le suivi et l'évaluation.
L'Afrique cherche des moyens efficaces de contrôle de l'environnement pour réduire l'insécurité alimentaire
NAIROBI — Les experts climatiques africains se sont réunis mercredi à Nairobi pour trouver une solution pour enrayer la dégradation de la terre et protéger les habitants naturels afin de mettre fin aux pénuries alimentaires dans la région. Les représentants des Etats-membres de l'Autorité intergouvernementale sur le développement (IGAD) ont également appelé à une gestion et une surveillance adéquate de l'environnement afin d'atteindre le développement durable dans la région et réduire l'insécurité alimentaire et autres catastrophes. Le directeur du Département météorologique kényan, Joseph Mukabana, a déclaré à Nairobi que la région de l'IGAD était une des régions les moins sûres du monde en termes alimentaires, en raison de sa nature aride, faisant d'elle un destinataire net de près de 40 % de l'aide alimentaire mondiale annuelle, d'où le besoin de développer les politiques de réduction des risques de catastrophes. Il a ajouté que plus de 90 % des catastrophes dans la région de l'IGAD étaient liées au climat et que la mise en place du Centre de prédiction climatique (ICPAC) avait aidé à faire face efficacement aux problèmes actuels de variabilité climatique et à s'adapter aux futurs changements climatiques.
L'Afrique sub-saharienne a besoin de 93 milliards de dollars pour développer ses infrastructures (ancien leader du Nigeria)
ABUJA — L'ancien chef d'Etat nigérian, Ernest Shonekan, a annoncé que tous les besoins en infrastructure de l'Afrique sub- saharienne étaient estimés à 93 milliards de dollars chaque année. M. Shonekan, qui est président de la Infrastructure Concession Regulatory Commission (ICRC), a rendu cette information publique mercredi à Abuja, lors de la réunion du réseau africain du Partenariat privé-public (PPP). "D'après la Banque mondiale, entre 2001 et 2009, les investissements annuels dans les infrastructures ont doublé en Afrique, passant de 17 milliards de dollars à 35 milliards de dollars", a-t-il déclaré à son auditoire. Selon M. Shonekan, 40 % sont destinés au secteur de l'énergie, 20 % seulement au secteur des transports. L'existence d'un fossé annuel des investissements dans les infrastructures de 31 milliards de dollars, représente d'immenses opportunités pour les investisseurs intéressés dans les infrastructures africaines, a-t-il ajouté.
Le dirigeant somalien fait voeu de « purger le pays d'Al- Qaïda »
MOGADISCIO — Le président somalien cheikh Ahmed Sharif a fait voeu mercredi de débarrasser son pays ravagé par la guerre d'Al-Qaïda, plusieurs jours après qu'un groupe combattant local a déclaré avoir fusionné avec le réseau djihadiste mondial. Des milliers de personnes se sont rassemblées à Mogadiscio, capitale de la Somalie, pour dénoncer l'alliance entre le groupe shebab et le réseau Al-Qaïda, annoncée la semaine dernière dans une allocution vidéo commune des chefs de ces deux mouvements terroristes. S'exprimant devant des milliers d'habitants de Mogadiscio, le président somalien cheikh Ahmed Sharif a déclaré que son gouvernement ne laisserait pas le groupe radical subsister dans son pays. « Nous avons confiance en premier lieu en Allah ( Dieu), puis dans notre peuple et dans nos soldats, enfin dans nos frères et amis soucieux de notre bien, pour les combattre (ces rebelles) et purger la Somalie, notre pays, d'Al-Qaïda », a déclaré le président devant une foule brandissant des drapeaux. Le président somalien a réitéré la requête de son gouvernement de lever l'embargo sur les armes imposé par l'ONU sur la Somalie au début des années 1990 pour enrayer la propagation des armes dans ce pays ravagé par la guerre. Cet appel fait suite à l'annonce d'Al-Qaïda la semaine dernière disant que le groupe islamiste shebab unissait ses forces au réseau terroriste.
Le nombre de touristes au Kenya en hausse de 15,4 % en 2011
NAIROBI — Le nombre d'arrivées touristiques au Kenya s'est élevé à 1,26 million en 2011, contre 1,09 million sur la même période en 2010, soit une progression de 15,4 %, a déclaré mercredi un haut responsable gouvernemental. Le ministre du Tourisme Najib Balala a déclaré que les estimations d'arrivées transfrontalières s'étaient élevées à 520 246, portant le nombre total d'arrivées sur l'année à 1,78 million. Le tourisme a rapporté au Kenya un total de 1,18 milliard de dollars en 2011, contre 896 millions de dollars en 2010, et constitue ainsi l'une des plus importantes sources de devises du pays. La performance du secteur touristique affiche une croissance positive sur tous les marchés sources en 2011, a indiqué M. Balala, ajoutant que plus de 87 % des marchés source s'étaient pleinement reconstitutés, jusqu'à dépasser les niveaux de 2010.