Le continent africain n’est pas épargné par la crise des dettes souveraines européennes

Afriquinfos Editeur
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"L'Afrique n'est pas épargnée par une crise d'une ampleur si importante. Elle est touchée autant par la raréfaction des capitaux privés que par la réduction des investissements directs étrangers (IDE)", a-t-il expliqué.

Pour ce chercheur béninois, sur le continent, certains pays sont néanmoins plus exposés que d'autres.

"Il en est ainsi de l'Afrique du Sud, de l'Egypte, du Nigéria et, dans une certaine mesure, des Etats du Maghreb, qui, en quelque sorte, représente une 'ligne de font' financière et économique avec l'Occident et, à cet égard, en constituent un groupe de contact", a-t-il révélé.

Selon lui, le Nigeria qui achève, à peine, la restructuration de son système bancaire sous l'impulsion de la banque centrale est le pays le plus atteint en Afrique de l'Ouest.

"Quant aux pays de la zone franc, ils sont, comme le souligne un auteur, protégés par le caractère plus archaïque de leur système bancaire. Leurs économies sont moins bancarisées que celles du nord et du sud de l'Afrique. En outre, les banques y sont sur liquides, surtout en Afrique centrale et cette surliquidité – qui est un défaut en temps normal – devient une protection, a-t-il fait observer.