Organisée par la cour constitutionnelle du Togo en partenariat avec la Fondation Hanns Seidel, cette rencontre va permettre aux participants d'élaborer une plate-forme qui déterminera des thèmes destinés à des études doctrinales devant servir de sources d'inspiration aux juges de la constitutionnalité.
Un ouvrage synthétique, fruit des différentes propositions, sera confectionné en trois systèmes juridiques : les systèmes latin que les Francophones utilisent, anglo-saxon, utilisé par les Anglophones et le traditionnel de mode de règlement des conflits.
Cette plate-forme vise la promotion de la démocratie, de la bonne gouvernance, de la prévention des conflits, le règlement des différends électoraux et de la participation de tous les membres de la société civile à la vie publique. Elle contient aussi bien des dispositions de renforcement des relations entre les cours constitutionnelles, les institutions équivalents et les universités, que la création d'un réseau ouest-africain.
Selon le juge Nahm-Thougli qui siège à la cour constitutionnelle du Togo, le colloque de Lomé constitue un pari en ce sens que lors d'une échange de la cour du Togo l'année dernière avec celle du Ghana, les juges constitutionnels togolais ont constaté qu'il y a deux systèmes qui cohabitent dans la zone et qu'il y a nécessité de généraliser cet échange en initiant une autre rencontre élargie à toute la sous-région, en vue de partager les expériences sur les questions constitutionnelles. Il a ajouté qu'au-delà des juges constitutionnels, des universitaires ont été également invités dans le souci de rechercher des éléments endogènes qui permettent de renforcer les différents éléments de contrôle de la constitutionnalité.