RDC : le révérend Moka propose une co-médiation avec John Kufuor pour mettre fin à la crise
BRUXELLES — Le révérend Jean-Paul Moka, chef de la plateforme politique Mouvement bleu en RDC et candidat à l'élection présidentielle congolaise du 28 novembre dernier, a annoncé mardi à Bruxelles une initiative sur sa co-médiation avec l'ancien président ghanéen John Kufuor pour que son pays sorte d'une crise opposant le président réélu Joseph Kabila à l'opposant Etienne Tshisekedi, "président élu" autoproclamé. Lors d'une conférence de presse, il a mis l'accent sur l'importance d'un dialogue inter-congolais pour mettre fin aux frustrations des populations, se félicitant des déclarations des deux camps selon lesquelles ils sont ouverts à toute initiative de médiation. M. Moka a révélé à cette occasion que le camp présidentiel avait "une réaction positive" à la co-médiation Moka-Kufuor, tandis que ces derniers attendaient la réaction de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de M. Tshisekedi.
Le Béninois Moucharafou Anjorin nommé membre de la commission d'organisation de la Coupe du monde U-20
COTONOU — Le président de la Fédération béninoise de football (FBF), Moucharafou Anjorin, a été nommé membre de la commission d'organisation de la Coupe du monde U-20 de la FIFA, a annoncé mardi cette instance sportif mondiale dans une lettre. Cette annonce intervient plus de trois semaines après la mise en liberté de Moucharafou Anjorin par la Chambre judiciaire de la Cour suprême du Bénin. Le président de la FBF avait passé cinq mois à la prison civile de Cotonou, sous l'inculpation de "mauvaise gestion" du contrat MTN-FBF. La privation de sa liberté est la suite logique de la crise qui secoue le football au Bénin depuis novembre 2010. Au plus fort de la crise, la FIFA a toujours reconnu Moucharafou Anjorin comme président malgré la démission de 12 membres sur 15 du Bureau exécutif. Le Tribunal arbitral du Sport (TAS) est allé dans ce sens dans sa décision du 13 septembre 2011, suite à sa saisine par le camp opposé à M. Anjorin en février 2011.
Nouveau gouvernement marocain : dix départements pour le PJD
RABAT — Le Parti de la Justice et du Développement (PJD), grand vainqueur des législatives marocaines du 25 novembre avec 107 sièges à la Chambre des représentants ( Première chambre), a acquis dix départements dans le nouveau gouvernement, nommé mardi par le roi Mohammed VI et dirigé par M. Abdelilah Benkirane, secrétaire général du PJD. Cette formation d'obédience islamiste a la responsabilité de 10 départements, en plus de la présidence: un ministère d'Etat, les Affaires étrangères, la Justice, l'Enseignement supérieur, la Communication, la Culture, l'Equipement et les Transports, les Affaires générales et de la Gouvernance, la Famille, la Femme et la Solidarité, et les Relations avec le parlement. Le parti de l'Istiqlal (PI) est en charge de six portefeuilles: l'Education nationale, l'Artisanat, le Commerce et l'Industrie, l'Emploi et le secrétariat d'Etat aux Affaires étrangères. Le PPS dirige quatre départements: la Santé, les MRE, le Commerce extérieur et l'Habitat. Quant au MP, il a reçu les portefeuilles de l'Intérieur, de l'Energie et des Mines, de la Modernisation des secteurs publics et du Tourisme.
Le Yémen modifie officiellement son weekend
SANAA — Le nouveau gouvernement yéménite a approuvé mardi le changement officiel des dates de weekend dans le pays, passant d'un weekend couvrant jeudi et vendredi à un weekend allant de vendredi à samedi, dans le but de se rapprocher du mode de fonctionnement de la communauté internationale. Le décret, qui entrera en vigueur en février, est destiné à faciliter la communication entre le Yémen et la communauté internationale, selon un communiqué gouvernemental cité par Saba. Ce décret avait déjà échoué à être adopté dans le passé, suite aux objections religieuses de l'ancien gouvernement d'Ali Abdullah Saleh. Le nouveau gouvernement a été formé le 7 décembre dernier avec la participation égale de l'opposition et du parti au pouvoir, et est dirigé par le chef de l'opposition Mohamed Basindwa, en conformité avec les termes de l'accord sur le transfert du pouvoir parraîné par les pays du Golfe.