Contamination par voie sexuelle de la variole du singe en Afrique inquiète au plus haut degré le ‘CDC Africa’

Afriquinfos Editeur 883 Vues
2 Min de Lecture

Addis-Abeba (© 2024 Afriquinfos)- La propagation transfrontalière de la variole du singe est principalement liée à la transmission sexuelle, spécifie le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).

« Nous savons qu’au départ, il s’agissait simplement d’un contact avec des animaux et des êtres humains. Mais aujourd’hui, c’est surtout par transmission sexuelle. C’est ce qui explique l’augmentation des cas« , a mis en lumière ce jeudi 8 août 2024 Jean Kaseya, le directeur général du CDC Afrique, lors d’un point de presse.

Il a annoncé qu’au moins 16 pays dans les cinq régions d’Afrique ont à ce jour été touchés par le mpox (variole du singe), soulignant « la nécessité de prendre des mesures énergiques contre la propagation actuelle de la maladie en Afrique ».

Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies a à cet effet demandé une action urgente pour éviter la « propagation inquiétante » du mpox, à travers le continent, alertant que le nombre de nouveaux cas de mpox signalés cette année 2024 représente une augmentation de 160% par rapport à la même période en 2023. Le directeur général du CDC a également précisé que « 38.465 cas et 1.456 décès ont été signalés en Afrique depuis janvier 2022, dont 887 cas et 5 décès au cours de la semaine dernière ».

En outre, selon les données du CDC Afrique, 6 nouveaux pays africains ont été touchés par le mpox au cours des 10 derniers jours seulement, tandis que 18 autres courent un risque élevé de l’être. En République démocratique du Congo (RDC) plus précisément, une nouvelle souche du mpox a été identifiée. Selon l’OMS, «Clade Ib» serait plus mortelle et plus transmissible que les précédentes. L’Agence de santé de l’Union africaine, Africa CDC, projette de déclarer «une urgence de santé publique» autour de la pathologie dès lundi 12 août 2024.

Afriquinfos