"Les membres du Conseil de sécurité condamnent dans les termes les plus forts les attaques terroristes menées par Boko Haram à Gabmoru Ngala au Nigéria le 5 mai, qui ont fait des centaines de morts et de blessés", a déclaré le Conseil de sécurité dans un communiqué lu au siège new-yorkais de l'organisation par le représentant permanent de la Corée du Sud aux Nations unies, Oh Joon, qui occupe le poste tournant du président du Conseil de sécurité jusqu'au mois de mai.
Le conseil a également exprimé son "indignation profonde" et a condamné "dans les termes les plus forts" le rapt de 276 lycéennes le 14 avril à Chibok, ainsi que celui de huit autres filles le 5 mai à Warabe, a déclaré M. Joon. Le conseil a exprimé ses profondes préoccupations au sujet des déclarations du leader du Boko Haram qui menace de vendre les filles en esclavage, demandant la libération immédiate et sans condition de toutes les filles en captivité.
Le Conseil de sécurité condamne "toutes les violations des droits de l'Homme et […] du droit humanitaire international, notamment les droits en ce qui concerne les violences sexuelle ou à caractère sexiste et les enlèvements et les attaques contre des écoles et des hôpitaux, y compris leur personnel", et a insisté sur le fait que tous les auteurs de tels actes doivent être tenus responsables au niveau national ou international. Le communiqué exprime également une vive préoccupation au sujet des attaques menées par le Boko Haram depuis 2009 qui ont entraîné de lourdes pertes humaines tout en menaçant la stabilité et la paix en Afrique centrale et de l'ouest. Le Conseil de sécurité compte "étudier les mesures adéquates" à prendre contre le Boko Haram et s'est engagé à continuer de suivre la situation de près, selon le communiqué.