Placée sous le thème « Lutter contre les violences faites aux femmes : une nécessité », cette rencontre a été une journée d’échanges entre des femmes en vue de poursuivre le perpétuel combat qu’est le bien-être de la femme dans toutes les couches de la société togolaise. « La journée de la femme ne s’arrête pas au 8mars, c’est tout le mois qui y est consacré ». Ces mots de Mme Michèle Dédévi EKue, présidente du Ccoft, justifient sans doute ces travaux organisés samedi dernier.
Améliorer les conditions de la femme en vue de promouvoir le développement dans toutes les sociétés est le défi principal que s’est lancé ce Conseil. Des campagnes ont été menées dans des lieux reculés de Lomé et de à l’intérieur du pays pour conscientiser et motiver la femme quant à cette lutte qu’elle doit constamment mener. La localité d’Agoè était donc à l’honneur la fin de semaine écoulée.
Au cours de la rencontre de samedi dernier, les femmes ont été entretenues sur plusieurs problèmes qui minent aujourd’hui la gent féminine togolaise comme l’excision, le veuvage, les coutumes dégradantes, les violences économiques, psychologiques et physiques entre autres. «La plupart de ces femmes méconnaissent leurs droits, elles doivent être suffisamment informées afin de mener une meilleure lutte », a harangué Mme Ekue ! Les femmes ont échangé dans ce sens dans le souci de trouver collégialement des moyens d’éradiquer les différentes formes de violences « qui mutilent leur développement et affaiblissent leurs potentialités », selon leurs propres mots.
Créé depuis mars 2004, le Ccoft ne cesse de mener des actions pour promouvoir la gent féminine et lutter pour sa représentativité dans le secteur politique. Elle continuera donc la lutte avec la participation et le soutien d’un plus grand nombre de Togolaises. Une initiative qui a été encouragée par la ministre de la Promotion de la femme et de la Jeune fille, à travers sa représentante qui lance un appel à toutes les femmes pour « être unies, afin de vaincre ensemble cette discrimination et cette stigmatisation dont elles ont été victimes depuis longtemps ».
