M. Nyamango a déploré les conditions déplorables dans lesquelles vivent ces réfugiés, avant d'interpeller le gouvernement de fournir davantage d'efforts pour rétablir les conditions sécuritaires et la paix dans la chefferie de Watalinga, d'où sont partis ces Congolais.
"Ils sont entassés dans des tentes et ne mangent qu'une seule fois", a-t-il dit, ajoutant qu'il leur est interdit d'ériger des cabanes avec des bâches.
Pour M. Nyamango, le souhait de ces réfugiés est de retourner dans leurs milieux d'origine.
Quatre villages environ, a-t-il indiqué, sont vidés de leur population suite à l'attaque le 11 juillet dernier de la localité de Kamango, chef-lieu de Watalinga, et ses environs par les rebelles ougandais de l'ADF/Nalu et alliés..
Selon le HCR, plus de 66.000 personnes s'étaient réfugiées en Ouganda suite à l'attaque de Kamango et ses environs et une partie de la population aurait fui dans la brousse. Leur nombre est inconnu à cause des difficultés d'accès dans la zone.
