"La campagne sucrière a été lancée depuis le 18 mai dernier. La bonne pluviométrie permet d'escompter une bonne production estimée à plus de 68.000 tonnes", précise la direction générale de Saris Congo dans une mise au point relative à la rareté du sucre sur le marché de la capitale économique congolaise, Pointe-Noire.
Selon Saris Congo, "la campagne sucrière 2012 a été mauvaise en raison des conditions climatiques défavorables. Car, elle s'est achevée sur une note plutôt négative avec une production décroissante par rapport aux années antérieures".
"Elle a donc été obligée d' importer du sucre compte tenu de l'augmentation sensible de la consommation locale", ajoute-t-elle, appelant "la population à l'apaisement. La pénurie décriée est en voie d'être résorbée à court terme".
"D'ores et déjà, environ 5.000 tonnes de sucre ont été acheminées sur Pointe-Noire. Ce stock est destiné à la consommation de cette ville et des localités environnantes", a-t-elle poursuivi, rassurant "les consommateurs qu' elle se tient à leur écoute et près d' eux pour satisfaire leurs attentes".
L'usine de la Saris Congo installée dans la ville de Nkayi, à environ 300 km au sud de Brazzaville, a une capacité installée de 70.000 tonnes par an. C'est l'unique sucrerie du Congo dont la production est destinée au marché intérieur et extérieur.
La Saris Congo, troisième employeur du Congo, avec plus de 3.500 emplois directs dont des permanents et des temporaires en période de campagne, est une entité du groupe français SOMDIAA. Son capital de plus de 13 milliards de F CFA est détenu à 66 % par les Français et à 34 % par l'Etat congolais.
