Congo : Une journaliste a failli y passer sur un malentendu

Afriquinfos Editeur
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La journaliste Sadio Kanté, correspondante de l’agence britannique, s’est rendue lundi 16 septembre aux alentours de 10h devant le palais de justice de Brazzaville afin de récolter les dernières images qu’il lui manquait pour son reportage sur le procès de l’ « affaire du 04 mars ».

Les gendarmes de l’institution, à l’affut, se sont empressés de lui rappeler qu’il était interdit de filmer sans l’autorisation du procureur de la république. Cette dernière possédant une carte d’accréditation sur elle, était tout à fait en droit de remplir sa tâche sans violer la loi.

Malheureusement, les gendarmes et la journaliste se sont mal compris au cours des échanges qu’ils ont eu et Mme Kanté s’est vu très sévèrement et sauvagement mise à terre par ces « agents de l’ordre ».

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Outre cet acte de violence, qui a affecté la colonne vertébrale de Sadio, les gendarmes en ont « profité » pour faire preuve d’une barbarie sans nom. Menottée puis battue et torturée, la journaliste qui n’est, en soit, pas en tort – car accréditée, elle n’avait pas besoin d’autorisation supplémentaire pour faire son travail même au sein d’un milieu public – a été victime des excès et abus des autorités.

« Nous nous battrons toujours au côté des défenseurs de la liberté d’expression, car il est fondamental que notre pays comprenne que sans une presse indépendante et libre, l'avenir du Congo est voué aux excès et aux abus d'autorités de tout genre. Une presse libre et active sera le miroir de toutes actions publiques et privées .Cette agression est inadmissible et insoutenable », martèle Sadio Kanté.

Cette journaliste Congolaise est une vraie force de caractère et un modèle convaincant pour tous les autres journalistes et autres combattants de la liberté pour un avenir juste et respectueux des droits des citoyens au Congo.

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