Les résultats de cette enquête rendus publics mardi au cours d' un atelier de restitution sur ces pratiques sociales et culturelles néfastes affectant les enfants dans le pays, font ressortir également que 12,66% des enfants sont accusés de sorcellerie, 3,38% exposés aux mariages forcés.
En outre, 9% enfants sont victimes des mutilations génitales féminines, avec une connaissance des pratiques néfastes de 91,14% parmi les enquêtés, a fait savoir à cette occasion le consultant Chettel Kouanga.
De son côté, le directeur de la protection légale de l'enfance au ministère de la justice et des droits humains, Joseph Bivihou, a répertorié quelques pratiques néfastes à sanctionner, comme le travail des enfants, la traite, la vente et le trafic des enfants, les exploitations sexuelles des mineurs.
Les mutilations génitales, les châtiments corporels, le crime d' honneur sur les enfants, le mariage entre enfants, le mariage forcé d'enfants, le sacrifice d'enfants pour des organes et membres à utiliser dans les rituels occultes, l'accusation des enfants de sorcellerie, font également partie de ces pratiques néfastes punies par le code pénal et la loi sur la protection de l' enfant.
Intervenant au cours de cet atelier, le directeur général des affaires sociales, Jean ClotaireTomby, a interpellé, les médias pour leur implication dans la protection de l'enfance, suite aux mauvaises pratiques sur les enfants au Congo.