Il était 11h16 samedi, quand les quatre premiers hélicoptères se sont posés successivement sur l'aéroport international de Ndjili, à Kinshasa. Deux super Puma et deux Skorskay, venant de l' Angola, dans le cadre de sa contribution au processus électoral en cours et à bord desquels la délégation de la CENI conduite par le rapporteur, Matthieu Mpita.
Ce dernier était dépêché à Luanda pour prendre langue avec les autorités angolaises. Selon le rapporteur de la CENI, l'arrivée de ces hélicoptères marque un dernier tournant vers la fête des élections programmées au 28 novembre 2011.
« Notre territoire est immense. Il y a des coins qui ne sont pas accessibles pour le moment. Ces hélicoptères, ensemble avec ceux de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et ceux fournis par les Forces Armées de la RDC (FARDC), la CENI est à mesure d'assurer le déploiement du matériel dans tous les bureaux de vote disséminés à travers toute la République », a souligné le rapporteur Mpita qui a remercié le gouvernement de la République, la coopération de la SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe) et surtout le gouvernement angolais de cet apport.
Il a annoncé l'arrivée dimanche à Kinshasa de six autres hélicoptères ainsi que deux avions Antonov que le gouvernement de Luanda a mis à la disposition de la CENI en vue de la réussite des opérations électorales du 28 novembre 2011.
Lors de la conférence de presse du président de cette institution électorale, Daniel Ngoy Mulunda avait déclaré jeudi soir que la CENI ne ménage aucun effort pour que tout soit prêt le 26 novembre, en attendant le jour "J". Il a révélé avoir saisi également le gouvernement de Brazzaville pour lui venir en aide avec d'autres avions.
