Les énergies renouvelables peuvent constituer un handicap pour certains pays arabes, notamment ceux possédant un fort potentiel d'énergies classiques (pétrole et gaz naturel), ce qui explique le peu d'intérêt accordé aux énergies renouvelables, a-t-elle déploré, relevant que les priorités dans ce domaine diffèrent d'un pays à l'autre.
Elle a estimé que les énergies renouvelables vont finir par s'imposer, tôt ou tard, comme énergies de l'avenir, faisant observer que le temps est venu pour les pays arabes d'assurer leur transition énergétique vers ces énergies dites propres.
Elle a mis en avant, dans ce cadre, l'intérêt particulier qu'accorde le Maroc à la promotion de ces énergies, citant à titre d'exemple l'énergie solaire pour laquelle le Royaume a créé une agence spéciale ayant la charge de promouvoir cette énergie, à travers des projets importants répartis sur l'ensemble du territoire national.
Fruit d'un partenariat entre le ministère marocain de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, le ministère fédéral allemand de l'environnement, de la protection de la nature et de la sureté nucléaire (BMU) et l'agence allemande de coopération internationale (GTZ), ce rendez-vous connait la participation de quelque 500 conférenciers, dont des décideurs, des experts et des investisseurs dans ce domaine.
Placé sous le thème "les énergies renouvelables: enjeux et opportunités pour un développement socioéconomique durable de la région MENA", ce conclave, de deux jours, se veut l'occasion de mettre en relief et d'échanger sur les avancées de la région en matière d'énergies renouvelables durant la dernière décennie et de s'enquérir des réalisations technologiques les plus récentes au niveau mondial.