Complication judiciaire en vue pour la star du rap P. Diddy devant de nouvelles accusations présumées

Afriquinfos Editeur
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Seans "P.Diddy" Combs, rappeur et Producteur américain (DR)

New York (© 2024 Afriquinfos)- De modèle de réussite dans l’industrie musicale américaine à pestiféré et cible d’accusations les unes plus sordides que les autres. Voilà la déplorable situation dans laquelle se retrouve le rappeur et producteur américain Sean Combs alias P.Diddy. Les faits qui lui sont reprochés s’étalent sur des décennies et les victimes se comptent par centaines.

Le choix du nom de son label ne serait donc pas fortuit. Le big boss de “Bad Boys Records” est dans de très mauvais draps. Après l’épisode de la perquisition de ses domiciles, il y a quelques mois, la justice américaine est passée à la vitesse supérieure. P.Diddy est sous les verrous à titre provisoire depuis le 16 septembre et les chefs d’accusations qui pèsent sur lui, sont assez graves : trafic et exploitation sexuelle et extorsions.

L’arrestation du rappeur et producteur a eu pour effet de délier les langues et nombreuses de ses présumés victimes sont sortis du bois. Un cabinet d’avocats dit avoir reçu plus de 3000 demandes de représentations, mais après examen a décidé de porter les plaintes de 120 personnes devant les tribunaux.

Tout est d’abord parti d’une plainte déposée par un ex-compagne de Sean Combs en novembre 2023.  La chanteuse Cassie, de son vrai nom Casandra Elizabeth Ventura, accuse P. Diddy de viols et de violences physiques. Cette dernière a partagé sa vie de 2007 à 2018, et l’accuse, selon les termes écrits dans la plainte, de l’avoir « souvent frappée à coups de poing, de pied, tapée, piétinée ». Mais en seulement 24h et quelques millions de dollars plus tard, l’affaire ne vas pas plus loin. Un règlement à l’amiable est intervenu.

Sauf que « Dr Love », un autre de ses surnoms, avait beaucoup de squelettes dans son placard.  Diddy est donc accusé de viol, de faits de violence, de séquestration, de prostitution forcée et de distribution de vidéos illégales par 120 nouvelles victimes, dont plusieurs mineurs. Si 120 personnes se sont déclarées comme victimes, les équipes impliquées continuent de travailler « sur plus de 100 autres cas » qui pourraient tenir devant la justice, a expliqué l’avocat Andrew Van Arsdale.

A en croire les nombreuses « fuites » relayée quotidiennement par les tabloïds américains, P.Diddy n’est pas le seul mouillé dans cette affaire. Plusieurs autres célébrités qui participaient aux « white parties » et autres soirées déjantées du richissime rappeur désormais tombé en disgrâce.   

Boniface T.