Cette décision fait suite à l'arrivée mardi de 74 Syriens à Lisbonne, en provenance de Bissau, lesquel, selon les autorités de Lisbonne, avaient été embarqués de force par des militaires bissau- guinéens dans l'avion de la TAP, alors que leurs documents de voyage n'étaient pas en règle.
Les ressortissants syriens, soupçonnés de voyager avec des faux passeports bissau-guinéens, ont demandé l'asile politique au Portugal.
Selon les autorités portugaises, les Syriens ont obtenu les faux passeports en Turquie.
Ces allégations ont été catégoriquement démenties par le directeur général adjoint des services de migration et des frontiè res de la Guinée-Bissau, Mamadu Casama.
"Cela ne correspondent pas à la vérité. Les passeports sont dé livrés à partir de Bissau et sont vraies", a-t-il soutenu.
Le gouvernement de la Guinée-Bissau a annoncé qu'il va ouvrir une enquête sur les circonstances dans lesquelles 74 Syriens été embarqués pour Lisbonne.
La compagnie TAP avait trois vols par semaine entre Lisbonne et Bissau.