La police nationale espagnole a arrêté un Marocain au domicile d'une de ses victimes. Lorsque la victime fut transportée dans un hôpital de la capitale espagnole pour des soins, la police eut la surprise de découvrir un autre homme interné avec les mêmes symptômes qui identifia son agresseur.
L'homme était déjà connu par les services de police avec six antécedents judiciaires sous trois noms différents, la plupart des cas étaient liés au trafic de drogue mais aussi à des violences et des intimidations.
Selon la police, l'homme aurait abusé sexuellement d'autres hommes, mais le nombre de victimes reste difficile à établir avec précision car beaucoup d'entre elles ne se sont pas manifestées auprès des autorités, par honte ou par incapacité de se souvenir, une conséquence directe de la drogue utilisée par le violeur.
Il utilisait la burundanga, la drogue de la vérité, qui est originaire de Colombie. Il s'agit d'une des drogues les plus dangeureuses du monde.
Elle contient de la scopolamine, une molécule équivalente à une puissante drogue dite du “violeur”, comme le GHB. Durant la Deuxième Guerre Mondiale, cette plante était utilisée comme sérum de vérité.