Combien a-t-il payé pour violer sa sœur morte ?

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Dr Charles Ateba Eyene Enseignant-chercheur à l'Esstic et à l'Iric le précisait dans son ouvrage : "Le cœur quand il est encore frais, coûte cinq millions (Ndlr : FCFA, soit environ 7.600€). Les dents, la langue, les oreilles, les cils, chaque organe a son prix selon la qualité de la marchandise. Dans l’enquête que nous avons faite, on remarque qu’il y a des parties prisées."

Au Cameroun, le phénomène crime rituel est de mode. Il existe beaucoup de cas de dépeçage humain, mais pas que. Rituels, spiritisme, sacrifices et bien d’autres permettent également l’obtention de pouvoirs mystiques. Est-ce pour cette raison que M. Mballa Etoundi Bernard fut surpris en train de violer sa sœur cadette…post-mortem ?

Une histoire qui n’a que peu de sens pour un œil étranger. Cependant, de nombreux viols de cadavres sont reportés au Cameroun et le pays n’en est pas à sa première chronique défrayée. Pédophilie de pasteur , vols de bébés, repassage des seins, etc. Face à la pauvreté certains choisissent le chemin de la morbidité.

Mais pas tous ! Car M. Mballa Etoundi Bernard était loin d’être pauvre. Se présentant à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé le jeudi 15 août en fin de soirée, notre homme prétend vouloir rendre un dernier hommage à sa sœur Ngo Bikoum Hortense. Il se fait conduire par le préposé à la morgue jusqu’au casier de la défunte et le pria de le laisser seul quelques instants.

Quel ne fut pas sa surprise quand il revint dans la pièce quelques minutes plus tard pour trouver M. Bernard, dépouillé de toute parure vestimentaire, s’agitant frénétiquement contre sa sœur. Ébranlé, l’employé aurait essayé de chasser le pervers, mais se vit offrir assez d’argent – de 50.000 à 150.000 FCFA selon les sources (d’environ 75 à 225€) – pour aller faire un tour.

Le portefeuille plus léger, la tranquillité du lieu pour lui tout seul, M. Mballa Etoundi Bernard retourna à sa besogne. Seulement voilà, une salle vide résonne ! Le plaisir que prit l’homme au cours de sa débauche le trahit et il fut découvert en plein ébats par des infirmiers, attirés par des gémissements.

Il a été reporté dans les journaux qui en parlent que l’homme fut jeté hors de l’hôpital, couvert de honte. Il n’est question ni de police, ni de justice.

Serait-ce là une pratique légale ? Ou tellement répandue qu’elle ferait presque parti de la « culture » du pays ? L’histoire est sans appel : les crimes rituels sont bien trop nombreux au Cameroun.     

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