Des chercheurs à Dubaï espèrent utiliser les protéines pharmaceutiques de dromadaires génétiquement modifiés et les traiter pour fabriquer des médicaments moins chers – tels que l’insuline et les facteurs de coagulation destinés au traitement de l’hémophilie. Selon le chef du Laboratoire de biologie reproductive du Centre de reproduction des camélidés de Dubaï, Nisar Wani, le coût du lait de dromadaire est comparable à celui du lait de vache, mais le premier est plus adapté aux climats locaux. « Nous travaillons actuellement à la création de cellules de dromadaires modifiées avec de l’ADN exogène destinées à être utilisées dans la production d’animaux transgéniques clonés, ou de dromadaires génétiquement modifiés », précise-t-il. « Avec un peu de chance, nous transférerons des embryons transgéniques de dromadaires à des mères porteuses pour la première fois vers la fin de 2012 ».
L’équipe a établi une banque de cellules de ces dromadaires qui excellent dans la production de lait et l’adaptation à la sécheresse et à la chaleur, et envisage à présent leur clonage, sans pour autant être en mesure d’indiquer la date exacte de naissance du premier dromadaire transgénique.