Selon le représentant du CICR au Mali et au Niger, Jean-Nicolas Marti, le nord Mali s'achemine vers des mois compliqués, et des combats ont toujours lieu à Gao et que des attaques suicides, à répétition, ont lieu.
« Des dizaines de milliers de personnes ont fui avant, et après, l'intervention française, et en ce moment les retours sont limités », a-t-il indiquéé, ajoutant que la situation est préoccupante car la haine et les tensions accumulées durant des années sont constatées.
D'après le représentant du CICR au Mali, environ 7.000 déplacés internes au Nord-Est du pays, à Tinzawaten, près de la frontière algérienne reçoivent l'assistance de l'organisation. Par ailleurs, le CICR a pu visiter des prisonniers, arrêtés récemment, et incarcérés dans des prisons à Bamako et Mopti, ainsi qu'à Gao.
Le CICR craint « qu'on s'installe dans un conflit asymétrique où les populations n'auront pas accès aux besoins de base, a souligné le représentant du CICR.
Au Niger, le CICR s'occupe de 5.000 réfugiés maliens basés à Niamey depuis le début des événements, principalement en leur apportant une assistance alimentaire.