En l’absence des représentants de la société civile et des confessions religieuses pourtant invités lors du précédent sommet tenu le 3 avril dans la capitale tchadienne, le départ de cette délégation pour les nouvelles assises consacrées à une évaluation de la crise centrafricaine après la mise en place des organes de transition est prévu ce mercredi, annoncent des sources proches du Conseil national de transition.
Des représentants des Nations Unies et de l’Union africaine (UA) dans la capitale centrafricaine sont aussi annoncés parmi les participants à ce sommet (initialement programmé lundi) qui, parmi ses principaux sujets de discussions, devra se pencher sur l’insécurité persistante à Bangui et d’autres villes centrafricaines près d’un mois après la prise de pouvoir le 24 mars de Michel Djotodia, leader de l’ex-alliance rebelle de la Séléka.
Pillages, tueries et affrontements sanglants, autant d’actes de violence parfois attribués aux éléments de la Séléka elle-même, se poursuivent dans ce pays pauvre d’Afrique centrale sans que le nouveau pouvoir soit à mesure d’y mettre un terme.