Le même verdict a été rendu pour ses trois coaccusés, comprenant le journaliste de radio éminent Cassien Ntamuhanga, Jean Paul Dukuzumuremyi et Agnes Niyibizi.
Cette condamnation a été prononcée après que les accusés aient tous reconnu avoir préparé des attentats terroristes contre le pays, planifié le renversement violent du gouvernement et prévu d'assassiner des hauts responsables du gouvernement et de l'armée dont le président Paul Kagame.
En prononçant la sentence, le juge Jean Damascene Gasana a déclaré qu'il ne se satisferait pas d'une condamnation limitée insuffisante pour protéger la société du danger que représentent les accusés si l'on considère les peines qu'ils encourent.
"La Cour estime qu'il y a des informations pertinentes indiquant la volonté des accusés d'échapper à la justice en fuyant le pays s'ils sont remis en liberté sous caution", a déclaré M. Gasana lors d'une audience au public important.
Un communiqué publié récemment par la police rwandaise indique que ces quatre suspects encourent des peines de prison en raison de leur intention de commettre des délits contre la sécurité de l'État suite à leur recrutement par le Congrès national rwandais ( RNC), et qu'ils travaillaient en collaboration avec la milice génocidaire des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) opérant dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Les membres du réseau en cours de démantèlement ont apporté un soutien à des groupes terroristes actifs dans la région, selon ces sources.
