Selon M. Ouédraogo, le manque de connaissance des textes de la CEDEAO par les citoyens, parfois par les administrations, et la faiblesse de ces administrations constituent des obstacles pour la libre circulation des personnes et des biens.
"Lorsque vous ne connaissez pas vos droits et vos devoirs, il est difficile de les revendiquer. De même, si vous ne connaissez pas les procédures administratives que disent les textes, il est difficile de les appliquer", a souligné M. Ouédraogo.
C'est pourquoi, a expliqué M. Ouédraogo, des approches novatrices, à savoir des séances sensibilisation et d'information doivent être instaurées pour une meilleure connaissance de ce que disent les textes de cette zone économique.
De nombreux ressortissants de la CEDEAO, a-t-il expliqué, malgré les protocoles d'accords en vigueur, continuent de subir des tracasseries policières et douanières le long des principaux corridors.
"La CEDEAO travaille activement pour simplifier ses textes qui datent d'il y a plus de 30 ans pour les rendre mieux applicables. C'est dans ce sens que nous voulons supprimer certains documents pour que les citoyens voyagent librement", a rassuré M. Ouédraogo, précisant que "nous devons garantir aux citoyens la liberté de circulation, de résidence et d'établissement telle que les protocoles les prévoient".
Les dirigeants des pays de la CEDEAO a confié au président Compaoré le suivie de la mise en oeuvre des protocoles sur la libre circulation des personnes et des biens.
Lors de la 43ème session ordinaire de leur conférence, tenue en juillet 2013 à Abuja, les dirigeans des pays de la CEDEAO ont constaté les "résultats très modestes" enregistrés au plan de l' intégration des marchés et des personnes et se sont alors résolus à assurer l'application effective des protocoles de l'organisation sur la libre circulation.
