La CEDEAO mettra tout en oeuvre pour que la Guinée-Bissau retrouve l’ordre constitutionnel

Afriquinfos Editeur
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Au lendemain du coup d'Etat militaire survenu jeudi soir en Guinée-Bissau, M. Bictogo, qui intervenait sur les antennes de la télévision nationale, a fait état de la nécessité de mutualiser les moyens et de conjuguer les efforts dans l'espace sous-régional pour trouver une solution à la crise qui s'est emparée de ce pays. "La CEDEAO est en veille par rapport à ce dossier", a-t-il énoncé, soulignant la résolution de M. Ouattara à faire de l'espace sous-régional une zone pacifiée. De l'avis d'Adama Bictogo, la CEDEAO, à travers la promptitude dans ses réactions, veut montrer au monde qu'elle n'est plus au stade des discours. "Nous obéissons au principe de réflexion-action. Nous sommes dans une dynamique d'actes concrets", a noté en substance le ministre. Une crise a éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi en Guinée Bissau après qu'un groupe de militaires eut occupé la radio et la télévision nationales et attaqué la résidence du Premier ministre Carlos Gomez Junior, porté disparu. La CEDEAO, qui compte à ce jour 15 Etats membres, a été créée en 1975 avec pour but de promouvoir la coopération et l'intégration entre ses membres.

 En 1990, son pouvoir a été étendu au maintien de la stabilité sous-régionale avec la création d'un groupe militaire d'intervention. La question de la stabilité sous-régionale préoccupe cette structure qui devra faire face à la crise bissau-guinéenne au moment où elle s'attèle à trouver une solution durable à la crise malienne.