Cette réunion qui s'inscrit dans le cadre de la 41ème session ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO intervient après cinq sessions extraordinaires des chefs d'Etat et plusieurs autres rencontres "d'urgence" de la Communauté en vue d'un "règlement approprié" des deux crises.
L'examen des rapports du président de la Commission et des médiateurs dans les deux crises devrait permettre aux chefs d'Etat ouest africains "d'évaluer le processus de transition" au Mali et en Guinée-Bissau et de "prendre d'autres initiatives pour éviter, notamment, l'enlisement de la situation au Mali", a indiqué le président de la CEDEAO, Alassane Ouattara, à l'ouverture des travaux.
La réunion va également "faire le point" des décisions prises pour l'intégration régionale, notamment dans les domaines de la convergence macro-économique, de l'inter-connectivité, de l'agriculture, de la sécurité alimentaire, des infrastructures, du cadre réglementaire du transport aérien, de l'énergie et des programmes socio-économiques.
"Il nous faudra donc nous pencher sur l'état d'exécution de l'ensemble de ces points, évaluer les avancées obtenues et prendre des options décisives qui nous permettent d'envisager avec sérénité la réalisation des programmes communautaires", a ajouté Alassane Ouattara.
Sur décision de la CEDEAO, le Mali et la Guinée-Bissau sont engagés dans des processus de transition politique pour le retour à l'ordre constitutionnel après les coups de force militaire dans ces pays.
Au Mali menacé de sécession dans le nord par des groupes armés, la CEDEAO espère un mandat des Nations unies pour une opération militaire de sa force en attente.
