Le comité des chefs d'état-major de la CEDEAO va se réunir à cet effet dès cette semaine à Abidjan pour définir les modalités d'activation de cette force, a précisé le président en exercice de cette organisation, le président ivoirien Alassane Ouattara.
« Nous tenons à l'intégrité territoriale du Mali. C'est pour cela que nous avons décidé de la mise en place immédiate de la force d'attente de la CEDEAO », a indiqué à la presse le président ivoirien, au sortir de la réunion.
Il a ajouté que l'organisation déploiera « tous les moyens nécessaires pour stopper cette rébellion ».
Profitant de la confusion et du désordre engendrés à Bamako par le putsch survenu le 22 mars contre le pouvoir du président Amadou Toumani Touré, les groupes rebelles constituant le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) ont pris ce week- end toutes les grandes villes du nord : Kidal, Gao et Tombouctou.
Les chefs d'Etat de la CEDEAO ont par ailleurs décidé d' appliquer un embargo diplomatique, économique et financier à l'encontre de la junte au pouvoir jusqu'au retour de l'ordre constitutionnel.